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Reprise de la Newsletter n°4 - Février 2022

Le carême

Edito : L’Entrée dans le Carême, des communautés selon l’ Évangile, le texte du frère Yves Combeau, l’homélie du 4ème Dimanche de l’Avent de notre curé, nos 4 crèches en images : voilà le sommaire de cette newsletter. Bon cheminement pendant le temps de Carême, bonne lecture

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Mon Dieu, qui es-tu ? Cette question, je me la suis posée et je me la pose encore parfois. Vous aussi peut-être.
Jésus n'est pas venu en disant à ses auditeurs d'un air triomphant : « Moi, je sais qui est Dieu ». Non, Jésus est venu témoigner en vérité que la réponse se cherche, qu’elle est un chemin, une rencontre, un renversement jamais achevé.
Suivez notre retraite de carême qui a pour thème : « Montre-nous le Père » (Jean 14, 8). Ensemble, avec des frères, des sœurs dominicains et des laïcs, éclairés par le témoignage de Jésus, guidés par son Esprit, redécouvrons notre Père, entrons dans l'expérience de la vie, jusqu'à la victoire du Christ sur la mort, jusqu'à Pâques, jusqu'à notre Pâque,notre Pâque.

Regarder la vidéo de présentation de la retraite de carême 2022

Chaque jour pendant le carême, du 2 mars au 17 avril 2022, nous vous proposons de :
• méditer la Parole de Dieu avec des frères, sœurs et laïcs,
• approfondir le Notre Père avec une série vidéo du frère Philippe Lefebvre produite par ThéoDom,
• prier les vêpres avec les moniales de Beaufort au son de leur kora,
• partager nos intentions de prière sur Prière dans la ville,
• nous rencontrer en présentiel ou visio-conférence pour partager autour de la Parole de Dieu avec des laïcs dominicains,
• échanger sur notre manière de vivre le carême avec Carême dans MA VIE,
• nous instruire en posant une question à une sœur ou un frère dominicain.
Je vous souhaite une très belle montée vers Pâques et vous assure de ma prière fraternelle.
Frère Benoît Ente, op
Responsable de Carême dans la ville

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D'autres propositions pour vivre ce temps de carême :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Assises diocésaines ont été lancées lors de la Session de rentrée de notre diocèse le samedi 9 octobre 2021 à Mattaincourt, Épinal, Saint-Dié, Remiremont et Saint-Amé. Mgr Didier Berthet a présenté sa feuille de route et différents acteurs des communautés de paroisses ont pu accueillir cette volonté d'un chemin de conversion pastorale profonde et durable sur le thème : « Des communautés selon l'Évangile ».

De novembre 2021 à janvier 2022, une consultation large des catholiques vosgiens s’est déroulée dans les paroisses. Plusieurs rencontres en équipes ont été nécessaires pour identifier les manques et les besoins autour des 5 essentielles : la prière, la fraternité, la formation, le service et l’évangélisation. Il a été de même pour identifier les merveilles et les fragilités de 4 lieux : un espace missionnaire, la paroisse, la communauté et les fraternités. Pour notre paroisse, des rencontres eurent lieu à Xonrupt, au Tholy et à Gérardmer, et un membre de chaque équipe a transmis au diocèse les éléments évoqués lors de ces rencontres.
Ensuite, deux assemblées diocésaines auront lieux les 26 mars et 14 mai 2022. Consti-tuées d’une soixantaine de délégués dans tout le diocèse. Elles travailleront sur tout ce qui aura été vécu au cours des deux rencontres des petites équipes. Elles discerneront, avec notre évêque, ce que l’Esprit nous pousse à accomplir pour l’avenir de notre Église vosgienne.
De juin à septembre 2022, les actes des assises diocésaines seront rédigés par Mgr Didier BERTHET.
A l’automne prochain, suite à tout ce travail, la réception des assises diocésaines aura lieu dans les paroisses, mouvements et services. Notre évêque nous proposera une route à suivre pour les années à venir.

Remets-nous nos dettes

Texte du Frère Yves Combeau (dominicain) publié
dans le Bulletin Le jour du Seigneur  de Février- Mars 2022


Dans le Notre Père, lorsque nous disons « pardonne-nous nos offenses », nous disons exactement « remets-nous nos dettes ». Jésus a donc choisi d’employer l’image de la dette, de ce que nous devons à autrui et qu’autrui nous doit.
Il faisait allusion à cette tradition des jubilés juifs, le jour du Grand Pardon, où les dettes, au sens propre, sont remises. Plus personne ne doit rien à personne. De ce fait, tous sont libérés. Quelles sont nos dettes ? Nos dettes sont le mal que nous avons fait. Et nos créances, ce qui nous est dû par le mal que nous avons subi : la compensation, la réparation. L’offensé est, en quelque sorte, un créancier. Il attend quelque chose, et il n’y aura point de paix tant que la dette subsistera. Nous le savons, parce que nous le vivons. Dans nos relations, nous connaissons ce sentiment qu’on nous doit ou que nous devons. « Je lui en veux », disons-nous. Les membres d’une famille qui ne se parlent plus à cause d’une vielle histoire ; les rancunes sourdes ; les excuses qui ne sont pas venues et, plus grave, les fautes dont les conséquences sont telles qu’elles ne peuvent point être réparées. Nous portons tous des dettes. Quelquefois, nous continuons, de faute en faute, de facilité en facilité, de creuser la dette, incapables de trouver une solution.
Or Jésus nous demande de remettre nos dettes. La seule façon d’apurer une dette, dit-il, c’est que le créancier la remette. C’est ce qu’il fait lui-même avec tous les pécheurs qu’il rencontre. Il les libère de leurs dettes. Certes, le débiteur doit avoir ce désir. Sinon, à quoi bon lui remettre sa dette ?
Mais si nous voulons être libérés, alors Jésus lui-même nous libère. C’est la merveille de la miséricorde de Dieu, qui surpasse toute justice. La justice - ce que saint Paul nommait la « loi » - est stricte et exige un remboursement exact.  Elle enferme dans une suite infinie de fautes et de paiements dont certains sont impossibles. Mais la miséricorde surabonde. Le créancier lui-même fait le paiement… Voilà donc ce que Dieu nous offre. Perpétuels endettés, il nous offre la libération. Perpétuels créanciers, il nous invite à libérer nos frères de ce qu’ils nous doivent. Par un geste, par une parole, par une réconciliation. Il nous invite à devenir miséricordieux comme lui. Ce n’est jamais aisé, et il le sait. Mais c’est là que commence l’amour.

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« Me voici, je suis venu faire ta volonté ». Homélie du Père Jean-Pierre Wagner,
4ème dimanche de l’Avent.
L’auteur de l’Épître aux Hébreux reprend ici (lecture du jour : Hébreux 10, 5-10) les paroles du Psaume 40 (verset 9) et les applique à Jésus pour exprimer son être profond, sa mission et le salut qu’il nous apporte.  Le Christ lui-même a déclaré se nourrir de faire la volonté de son Père. Quant à la Bienheureuse Vierge Marie, nous savons que son « oui » est une acceptation totale du projet de Dieu. Elle va devoir le recevoir et le découvrir, de l’Annonciation au Calvaire. Elle fera donc la volonté de Dieu.
En ce quatrième dimanche de l’Avent, temps de conversion et d’espérance, nous pouvons à notre tour méditer sur ce thème et nous demander comment nous sommes disponibles et désireux de faire la volonté de Dieu. « Faire la volonté de Dieu » est au cœur de toute spiritualité chrétienne, même si, après, les diverses écoles de spiritualité ont pu décliner ce thème selon leurs intuitions et leurs expériences. Celles et ceux qui ont pu apprendre et réciter la prière scoute n’ont cessé d’adresser à Dieu cette demande « apprends-nous à faire ta très sainte volonté ». La spiritualité jésuite (héritée de saint Ignace de Loyola) s’est même spécialisée dans le discernement, discernement précisément pour découvrir la volonté de Dieu, non pas une volonté vague et génale, mais une volonté qui me rejoint, qui est vraiment « pour moi », que je découvrirai dans la prière, dans l’écoute, dans le discernement.
Si nous sommes tous d’accord, j’entends néanmoins poindre des réserves du genre : c’est facile à dire, c’est moins facile à faire ! Ou encore : ce discernement, s’il existe, est réservé aux « âmes d’élite » consacrées par l’Eglise. En d’autres termes, comment nous, pauvres humains, pouvons- nous prétendre faire la volonté de Dieu ? Pour se protéger, certains feront alors appel à la vertu d’humilité ! Essayons de progresser : je procèderai en deux étapes. Je parlerai d’abord de la volonté de Dieu, ensuite de la volonté de l’homme.
La Volonté de Dieu. Attention ne traduisons pas par « caprice divin », par volonté tantôt bénéfique à l’égard des uns, tantôt maléfique à l’égard des autres. Non. Parler de la « volonté de Dieu », c’est dire que Dieu a un projet, une visée, une intention. C’est dire que Dieu créateur ne « joue pas aux dés ». Au contraire, il aime sa création, il connaît ses créatures et souhaite pour elles le bonheur véritable. Ainsi veut-il entrer en relation avec chacune et chacun d’entre nous. Ainsi veut-il se faire connaître pour que nous ne soyons pas des « esclaves » mais des « amis ». Tel est le chemin du bonheur promis, tel est le chemin de la vie spirituelle et de l’action de Dieu au plus intime de ne notre âme. Dieu espère en nous, il veut nous faire confiance, et nous exprimons cette réalité en parlant de la volonté aimante de Dieu, volonté d’un Père. Le terme de Providence (si prisé à certaines époques et si délaissé aujourd’hui) exprime bien cette intention.
Deuxième temps : la volonté de la personne humaine. Comment faire la volonté de Dieu dans notre vie quotidienne ? En discernant ce qui est agréable à Dieu, ce qui lui plait, ce qu’il souhaite pour sa création. Discerner, pour vivre dans la lumière et non dans les ténèbres, discerner pour vivre dans la charité et non dans l’égoïsme, discerner pour faire confiance et non pas douter de tout. Alors, toute parole biblique nous éclaire, toute Parole du Christ nous enseigne, tout geste du Christ nous éduque. C’est donc notre proximité avec les Ecritures et notre contemplation du Christ qui nous façonnent progressivement, qui nous permettent de comprendre la volonté de Dieu en l’accomplissant. Tel un sculpteur, Dieu nous façonne.
Il y a comme un ajustement à trouver entre ce que Dieu nous fait comprendre et notre désir de décider, notre capacité à décider. Parfois (souvent ?) nous sentons en nous des résistances, des refus : notre volonté peut devenir impérieuse et s’opposer à la volonté de Dieu. La volonté impérieuse veut occuper toute la place et prendre toute la lumière, elle ne veut agir qu’à sa guise alors elle ne peut s’ajuster à Dieu. En revanche, la volonté convertie, ajustée, prend le temps d’examiner la motivation de nos actes, elle cherche à faire la vérité.
Mais il y a encore une autre interrogation, plus délicate, plus difficile. Notre volonté peut aller plus loin que le discernement relatif à nos comportements habituels et quotidiens. Il s’agit alors de choix profonds, capables de déterminer et de structurer toute une vie. Bref, des choix de vie, et même des états de vie. Des jeunes peuvent s’interroger sur le choix d’un métier, sur un projet de mariage, sur leur capacité à l’égard de la paternité ou de la maternité. D’autres se demanderont s’ils ne sont pas appelés à un choix plus radical, à choisir un état de vie pour le service du Seigneur et de son Eglise. Là, c’est la volonté intime qui réfléchit, qui essaie d’écouter les signaux discrets que Dieu envoie, signaux parfois isolés, parfois répétitifs, parfois recouverts et à nouveau dégagés. Certains voudraient que Dieu agisse avec la violence du tonnerre pour que la réponse de l’homme se fasse avec crainte et tremblement. Telle n’est pas (en général) la pédagogie divine. Le grand François de Sales aimait dire que ce sont les animaux, les bœufs par exemple, que l’on tire avec force, avec des fers, mais que l’être humain est appelé délicatement par des attraits successifs, par des sollicitations discrètes pour que sa réponse puisse se faire dans la liberté et dans l’amour.

 

 

Les crèches dans nos églises

Voici en image les 4 crèches qui ont été installées dans nos 4 églises :

A Liézey, les bénévoles ont réalisé une crèche aux notes hivernales. Des personnages s’adonnant aux joies des sports d’hiver sont présents autour de la crèche.

Au Tholy, Bernard, Jean-Pierre, Alain et Stéphane ont installé la structure de la crèche style ferme vosgienne. Noëlle, Juliette Jean-Pierre ont décoré la crèche.

A Xonrupt, 6 paroissiens étaient présents pour mettre en place et décorer la crèche. Cette année, le '' Pérou '' s'est invité à l'église.

A Gérardmer, Noëlle Geyssely, François Laubacher, François Laroutis ont réalisé une imposante fresque représentant Gérardmer sous une belle lumière crépusculaire, avec un lac et un ciel rougeoyant.

Horaires de messes

Dimanche 5 janvier - 10:00 Eglise Sainte-Bernadette de Xonrupt
Dimanche 5 janvier - 10:30 Eglise Saint-Barthélémy de Gérardmer
Mardi 7 janvier - 18:00 Eglise Saint-Barthélémy de Gérardmer
Mercredi 8 janvier - 18:00 Eglise Saint-Barthélémy de Gérardmer
Vendredi 10 janvier - 18:00 Eglise Saint-Barthélémy de Gérardmer
Dimanche 12 janvier - 10:00 Eglise Saint-Joseph de Le Tholy +
Dimanche 12 janvier - 10:30 Eglise Saint-Barthélémy de Gérardmer

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