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Lectures et méditation - 21° dimanche du temps ordinaire - 22 août 2021 - Année B
Se donner tout entier au Seigneur
Lectures et méditation - 21° dimanche du temps ordinaire - 22 août 2021 - Année B
Se donner tout entier au Seigneur
Choisir de suivre, ou non, le Seigneur est la question centrale de notre vie chrétienne parce que cela suppose de s'engager totalement et pour toute notre existence. C'est la question posée par Jésus à ses disciples quand, à la fin de son enseignement sur le pain de vie, beaucoup commencent à déserter (évangile). Être avec le Christ, l'accompagner, c'est choisir de recevoir sa vie de ses propres paroles, c'est-à-dire de son être.
Déjà Josué présentait ce choix au peuple d'Israël : qui voulait-il servir ? Le peuple perçoit l'enjeu vital de la décision puisqu'il répond qu'il vaut mieux mourir que d'abandonner ce Dieu qui lui a apporté tant de bienfaits (première lecture). Il n'est pas anodin que ce choix se pose aux disciples après le discours sur le Pain de vie.
Dans cet enseignement, Jésus s'est présenté comme le Fils de Dieu qui vient du ciel pour se donner aux hommes. Loin des figures d'un Dieu qu'on ne peut approcher, Jésus demande à ses disciples d'être si proches de lui qu'ils doivent manger sa chair et boire son sang, afin qu'ils reçoivent la vie éternelle. Le Christ révèle par là le cœur très aimant de Dieu pour les hommes à qui il donne son propre Fils. Aussi, suivre le Christ, c'est répondre à cet amour qui se manifeste dans le don que Jésus nous fait de son corps et de son sang. Jésus veut que nous comprenions ce qu'il fait et les conséquences qui en découleront pour la vie de ses disciples; c'est pourquoi il a donné cet enseignement et que ses paroles sont reçues par Pierre comme des paroles de vie éternelle. Le Christ veut ainsi réaliser le projet de Dieu : créer une communion pleine et éternelle entre Dieu et les hommes.
Saint Paul présente cette relation sous la figure de l'amour conjugal (deuxième lecture). S'appuyant sur la culture de son époque, bien différente de la nôtre, où l'épouse devait être soumise à son mari, il exhorte les Éphésiens à ce que leur Église soit soumise au Christ et que les maris aiment leur femme à la manière du Christ. C'est donc dans le rapport de l'Église au Christ que se trouve la référence de l'amour conjugal et, par extension, de tout amour fraternel. Aujourd’hui, choisissons de suivre le Seigneur et de le servir dans nos frères. Alors nous pourrons chanter: «Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres » (psaume) et rendre grâce à Dieu dans cette eucharistie.
Texte tiré de missel des dimanches
