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Lectures et méditation - 23°dimanche - 6 septembre 2020 - Année A

La correction au service de la communion fraternelle

Lectures et méditation - 23°dimanche - 6 septembre 2020 - Année A

La correction au service de la communion fraternelle

« Le plein accomplissement de la Loi, c’est l'amour », écrit saint Paul (deuxième lecture). Et l'évangile poursuit cette idée en précisant que l’amour ne peut se passer de la vérité. De l’évangile de ce dimanche, nous avons tendance à ne retenir que la phrase conclusive (« Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux ») comme une simple justification de « l’efficacité » de la prière communautaire. Mais le texte de Matthieu est plus ambitieux que cela. Ce dont il est question, c’est de correction fraternelle, de réconciliation, et finalement, de vie ensemble.

Dans le livre du prophète Ézéchiel (première lecture), la correction fraternelle relève d’une obligation de vigilance envers son frère. Ce rôle de « guetteur » est en quelque sorte amplifié par Jésus. Avant de tenir ses propos sur « le frère qui a commis un péché », Jésus déclare à ses disciples : « Malheureux celui par qui le scandale arrive ! » (Mt 18, 7). Le péché dont il est question perturbe la vie communautaire et jette le discrédit sur l’Église.

Un processus de correction fraternelle graduée est proposé afin d'éviter l’arbitraire et d’ouvrir à nouveau les portes du Salut. La seconde — et sage — proposition est directement inspirée du Deutéronome : « II ne suffira pas qu’un seul témoin se lève contre un homme coupable d’un crime, d’une faute, d’un péché, quels qu’ils soient. Pour instruire l'affaire, il faudra la déclaration de deux ou trois témoins » (Dt 19, 15).

L’Église est non seulement une communauté de frères et de sœurs, mais elle est davantage encore une communauté où chacun est responsable de la foi de ses frères. La responsabilité de chacun incombe à tous les membres de la communauté soucieux de faire la volonté du Père. Mais si toutes les démarches de réconciliation échouent, le pécheur « qui refuse d’écouter l’Église » se met de lui-même, et de fait, en dehors de la communauté, qui le considère alors comme « païen ». L’Église s’en remet à la seule volonté du Père. La parole de Jésus sur ce qui sera lié et délié, entendue il y a deux dimanches et adressée seulement à Pierre, l’est aujourd’hui à l’ensemble des disciples assemblés en Église. Puisque le jugement communautaire est ratifié « dans le ciel » par Dieu lui-même, cela requiert de ne le prononcer qu’avec prudence et miséricorde.

« Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ? », chante le psaume. C’est ce que nous venons faire au cours de cette eucharistie, avant de partager le corps du Christ, présent au milieu de nous qui sommes réunis en son nom. Seule la présence divine assure l’unité des croyants

Tiré du missel des dimanches

Horaires de messes

Samedi 4 mai - 18:00 Eglise Saint-Joseph de Le Tholy
Dimanche 5 mai - 10:00 Eglise Sainte-Bernadette de Xonrupt
Dimanche 5 mai - 10:30 Eglise Saint-Barthélémy de Gérardmer
Mardi 7 mai - 18:00 Eglise Saint-Barthélémy de Gérardmer
Mercredi 8 mai - 18:00 Eglise Saint-Barthélémy de Gérardmer
Jeudi 9 mai - 10:00 Eglise Saint-Joseph de Le Tholy +
Jeudi 9 mai - 10:00 Eglise Saint-Joseph de Le Tholy +
Jeudi 9 mai - 10:30 Eglise Saint-Barthélémy de Gérardmer
Vendredi 10 mai - 18:00 Eglise Saint-Barthélémy de Gérardmer
Dimanche 12 mai - 10:30 Eglise Saint-Barthélémy de Gérardmer

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